Bon, on a une grosse transition à faire, de la non écologie à l’écologie respectée, de la non-paix à la Paix, plein de pain sur la planche. Que de « p » !
Le bassiste de Cowboy Fringants aussi professeur d’économie écologique et co-auteur du récent livre – Une économie écologique pour le Québec. Comment opérationnaliser une nécessaire transition –, fera une conférence à Magog bientôt. Surveiller l’infolettre du Conseil régional de l’Estrie pour avoir la date.
Pour une si grosse transformation, nous avons besoin de développer le muscle de l’imagination. Le site Internet The Imagination Institute travaille sur le quotient imaginatif… Et Rob Hopkins essaie de nous entraîner dans son livre Et Si… on libérait notre imagination pour créer le futur que nous voulons ?
Pour une diversité végétale en forêt
Il y a un an, une soixantaine de scientifiques québécois, notant la dégradation de la forêt- parce presqu’uniquement coupée pour le commerce sans penser à la durabilité- et notant la baisse de confiance des Québécois envers le Ministère de la forêt, de la faune et des Parcs, ont proposé dans une lettre au Devoir, la création d’un Observatoire national de la forêt, conduit par le « Centre d’étude de la forêt », afin de contrebalancer ce Ministère sans souci pour une bonne intendance de Notre forêt, publique.
Nous attendons cet Observatoire avec enthousiasme en profitant des prochaines élections provinciales pour le rappeler.
Pour une culture de la Paix
Il y a un réseau mondial, fort heureusement, de Maires et Mairesses pour la Paix de 8065 villes, 109 au Canada, une dizaine au Québec, dont Sherbrooke .Yeah ! Elles inventent une diplomatie des villes, pensent à la résilience et à la justice des villes ainsi qu’à construire une culture de la Paix. Voir : « Mayors for Peace. »
Le siège social est à Hiroshima
Le groupe I Can, (International campaign to abolish nuclear weapons) par son travail qui lui a mérité en 2017 le Prix Nobel de la Paix, essaie de faire entériner par le plus grand nombre de Pays l’idée que les armes nucléaires sont illégales et de concrétiser ça dans un Traité. (Treaty on the prohibition of nuclear weapons) Au prochain conseil municipal, j’essaierai de convaincre la ville de signer son accord.
Le texte de l’appel : « Notre ville est profondément préoccupée par la grave menace que les armes nucléaires font peser sur les communautés du monde entier. Nous croyons fermement que nos résident.es ont le droit de vivre dans un monde exempt de cette menace. Toute utilisation d’armes nucléaires, qu’elle soit délibérée ou accidentelle, aurait des conséquences catastrophiques, profondes et durables pour les personnes et l’environnement. Par conséquent, nous soutenons le Traité sur l’interdiction des armes nucléaires et appelons nos gouvernements à le signer et à le ratifier. »
La gauche en quarantaine, bis
Durant les confinements liés à la présente pandémie covid-19 la gauche a été mise dans une sorte de quarantaine. Toutefois il n’était pas défendu de faire un Collectif d’écriture sur le confinement. C’est raté. Méa culpa !
Le sera-t-elle une deuxième fois à cause de la guerre d’Ukraine ? Les pacifistes, les objecteurs de conscience, les hypersensibles à l’exacerbation de la crise climatique par les chars d’assauts polluants. Y aura-t-il un collectif d’écriture sur la guerre ?
« Il faut défendre l’Arctique contre l’invasion Russe. Renforçons NORAD » entend-t-on à la télé., pour nous défendre. Et pour nous défendre de la fonte des glaces, on fait quoi alors ?
Les sirènes
Les sirènes
De l’Ukraine
Les sirènes
De mes nuits
Ça va faire, Poutine
Retire tes chars
Retour, case départ
Je rêve :
Le KGB est démantelé
L’Empire d’antan c’est NIET
Énergie douce demandée.
À l’Univers abasourdi.
J’entends Falardeau dire :
L’Ukraine, c’est Delorimier !
Ma foi j’avais raison, la liberté
C’est plus qu’une marque de yogourt !