Celui qui voyage par ses propres moyens est un fou qui s’assume! Voyager de la sorte, c’est de se lancer dans le vide avec les ailes du désir, porté par la curiosité et le goût de l’aventure. «Peu importe ce qui arrive, j’ai les ressources pour y faire face.» Épreuve mentale et physique à laquelle j’ai survécu dans plus de 29 pays pour la plupart en solo. Fascinant non?
C’est quoi un voyageur indépendant?
C’est le genre qui ne dépend pas d’un Resort pour manger, dormir et se déplacer. Il mène sa barque au gré du vent. Souvent sac au dos, le backpacker a soif de liberté et s’assouvit d’aventure. Sa curiosité s’exerce dans le choix de ses activités à la découverte des cultures (langue, mode de vie, autres) et / ou de nature (paysage, montagne en faune et flore). La qualité du voyage dépend de lui… et pas mal des autres… bien que ce ne sont pas les événements qui importent, mais le regard que l’on y porte.
Les bons et moins bons côtés
Justement de voyager en indépendant: tout repose sur son bien-être et sa survie. Pour ma part, je suis une adepte du solo. Libre de faire de la photo, de rencontrer des locaux et de manger au resto seulement 2 fois en 1 mois. Oui, oui, les marchés et épiceries à l’étranger ont aussi de la bouffe. On fait l’horaire que l’on veut pour aller où l’on souhaite. Aussi, il se peut que l’on visite les coins sombres de notre personnalité. On a le courage de partir, mais on est peut-être lâche de parler une autre langue (pas pratique si l’on veut se rendre à une station de métro et rager que les gens ne comprennent pas. Hey, pas de ma faute si le suédois c’est loin du français bon!). On manquera peut-être de souplesse à s’adapter aux us et coutumes (comme de ne pas dire toujours bonjour en entrant dans les boutiques et être bien à l’aise d’être impolie).
Qu’est-ce que ça apporte?
En voyage, on est face à soi-même avec nos défauts et qualités. Des raisons de chialer, il y en a autant que de s’émerveiller! L’avantage de cette indépendance réside dans le rythme et l’essence. C’est facile de suivre le courant au gré de nos envies, en plus des suggestions pour changer de direction. On se sent vivant par en dedans et au plus profond des rencontres, on se découvre soi-même. Ce n’est pas parce qu’on est l’«étranger» en visite que cela nous empêche d’aider la maman à embarquer sa poussette dans l’autobus! En retour, il y a tellement de gens qui m’ont aidée d’un petit rien juste au bon moment que ça valait de l’or. Offrir un sourire, une information, une jase l’espace d’un moment nous rappelle qu’elle est encore belle et existante, notre humanité.
«Qui veut trouve des moyens, qui ne veut pas trouve des excuses.»
Comment fait-on?
Comme dirait ma mère: C’est quoi l’idée d’aller se mettre dans le trouble ailleurs? La réponse dépend de chacun et du moment de sa vie. Moi, j’ai le goût de toucher l’objet de mes désirs (une vie de bohème) et de matérialiser mes rêves (de voyager). Ah je pourrais me vanter, mais je pourrais aussi partager pour inspirer! Un périple fait d’expériences vécues des yeux et du cœur va s’ancrer et grandir perpétuellement en nous, même au retour. Le choc des valeurs fait émerger d’autres versions de nous-mêmes. Bon, après le choc du retour, il sera toujours temps de voir ce qu’on en fait.
Être dans l’ouverture, tiens c’est déjà ça, non? À votre tour, si vous avez envie de vous lancer et vous ne savez pas comment, ni par où commencer, sachez que d’en avoir l’idée, c’est un bon début. Ensuite, vous pouvez enchaîner par la visite d’un blogue illustré en textes et photos avec des trucs pratiques pour rendre les voyageurs plus autonomes et des pensées pour plus de plaisir à voyager.
Il y a près de 30 articles qui vous feront rire et réfléchir en vous donnant le goût de «foncer, les os avec». Voici quelques topos: Mantra de départ, Intrus touristique, Conquérir ou fuir, Courtoisie en photo et bien plus.