Parce que la vie citoyenne s’apprend,
Et pour donner les pleins pouvoirs à notre parole publique.
Parce que la démocratie est toujours à faire, et pour redéployer ses champs d’action.
Parce que la politique nous concerne, et pour nous y impliquer.
Parce que les âges de la vie, tous les âges de la vie
doivent vivre en solidarité,
et pour en inventer les moyens.
Parce que les cultures, toutes les cultures sont une richesse collective,
et pour donner plein droit de cité
aux communautés, toutes les communautés.
Parce que les débats sont nécessaires,
et pour les faire servir au développement collectif.
Parce que la justice et l’égalité sont nos valeurs,
et pour mieux travailler à leur promotion.
Parce que la maturité est un atout,
et pour apprendre à être, à connaître, à faire
et à vivre ensemble, tout au long de la vie.
Parce que la majorité des composantes de notre système public d’éducation (commissions scolaires, CEGEP et universités), malgré quelques initiatives, ne sont pas encore en mesure de remettre en question leurs attitudes âgistes et de répondre aux demandes des aînés qui souhaitent vivre une maturité et une retraite citoyennes
et pour développer avec elles de nouvelles formes de partenariats citoyens, au-delà de leur souci de notre mise en marché.
Parce que notre système de santé et de services sociaux est trop centralisé, trop lourd, trop médicalisé, trop dépendant du système hospitalier et qu’il est grand temps de restaurer sa mission première au service des besoins des citoyens de tous les âges et de leurs milieux de vie.
Parce que les aînés veulent en finir avec la «mort sociale»,
et pour nous rendre pleinement acteurs et partenaires.
Parce que l’autonomie est une conquête,
et pour nous en donner les bons outils.
Parce qu’il y a trop d’âgisme,
et pour participer à toutes les décisions qui nous concernent.
Parce qu’il y va de notre droit d’aînesse,
et pour l’exercer dans le respect des droits de tous.
Parce que les aînés ont bâti la société,
et pour améliorer cette construction collective.