Des stations radiophoniques, d’État ou privée, insistent avec constance à les syntoniser pour passer le temps en automobile.
Elles font en effet entendre le démarrage d’un moteur automobile à essence polluant pour illustrer un bon ménage entre la saine écoute de musique et le temps passé en automobile (responsable du quart des émissions des gaz à effet de serre). Cet esthétisme n’a rien d’édifiant, au contraire. Mais, polluer l’atmosphère tout en écoutant ses compositions préférées est un fait politiquement correct, puisque apparemment inévitable. Et cette pollution on la tolérera jusqu’en 2025 minimum. Ce n’est pas assez vite. Nous allons suffoquer bien avant.
Les médias ont le devoir de dénoncer la pollution. Il faut se garder de faire l’apologie d’agents polluants pour animer des réclames publicitaires. Une mentalité de survie devrait s’indigner sur un sujet aussi pointu que l’image d’une automobile polluante pour générer son plaisir… Les particuliers ont droit à de généreuses subventions pour aider à l’achat de véhicules non polluants. Les agents de la culture doivent ménager leur transport dans l’étalement des plaisirs aux conséquences suicidaires, comme la pollution atmosphérique par l’usage d’une voiture traditionnelle.
L’automobile polluante ? Yeurk ! C’est une question de mentalité et de survie. À l’aide !