L’an dernier, à pareille date, des centaines de milliers de Québécois et Québécoises défilaient dans les rues. On sentait un ras-le-bol du néolibéralisme, des coupures, des privatisations, des réductions d’impôt pour les plus riches et les entreprises. Nous voulions du changement, du vrai et ce qui devait arriver arriva. Le PQ fut élu.
Plusieurs y ont cru! Même le gouvernement péquiste semblait croire à ses promesses. Dès la prise du pouvoir, les annonces de politique allaient dans le sens désiré par la population, mais il aura suffi d’une levée de boucliers des médias patronaux et des chambres de commerce pour que tout rentre dans l’ordre. On ne touche pas au pouvoir de la richesse. Par ailleurs, nous avons eu droit aux coupures dans l’aide sociale, dans les garderies et dans les différents ministères. Le déficit zéro demeure l’objectif premier du gouvernement, il faut éviter la décote et nous voilà repartis vers l’avenir néolibéral commun au PQ, à la CAQ et aux libéraux. Le régime de la terreur des riches continue et le peuple doit se soumettre, c’est la nouvelle conception de la démocratie.
Oserons-nous reprendre nos carrés rouges? Une occasion de le faire approche, nous aurons des élections provinciales avant longtemps. Profitons de ce moment pour réfléchir, pour étudier les programmes des différents partis afin de prendre une décision éclairée qui ira dans le sens des intérêts communs. À mon avis, Québec solidaire nous offre cette opportunité. Et n’allons pas dire que le changement n’est pas possible, car presque toute l’Amérique latine l’a fait. Au chantage des néolibéraux, répondons par une solidarité populaire.