Vous savez, quand on cherche une recette sur internet, on finit souvent par tomber sur un blog où l’auteur[e] nous raconte sa vie, qu’on fait défiler rapidement avant d’aboutir à la recette ? Ne cherchez plus. Je vous présenterai ici une recette facile, avec beaucoup trop de détails plus ou moins reliés, en prime. J’ai eu la chance de grandir dans une famille où mes deux parents cuisinaient beaucoup. C’est naturel, chez moi. Je n’ai réalisé que vraiment plus tard que tout le monde ne sait pas forcément cuisiner. Il n’est jamais trop tard pour commencer !
C’est l’hiver. Il fait froid, le soleil se pointe pas pour tellement longtemps. Y’a des jours où la neige est belle. D’autres où il pleut. D’autres fois où c’est juste ultra glacé. Quoi de mieux qu’un bon plat chaud mijoté lentement pour un réconfort maximum.
Tel que mentionné précédemment (je sais reconnaître mes privilèges) mes parents cuisinent beaucoup. Peut-être est-ce une des raisons pour laquelle la cuisine est mon love language. Si j’ai déjà cuisiné pour toi, je t’aime. Au-delà du réconfort et des saveurs, y’avait aussi le côté voyage dans l’assiette. Avant de découvrir le monde avec mon sac à dos, j’ai visité plusieurs endroits par les papilles. Des currys, les chilis, des couscous, des sautés… Comme ça, j’ai découvert le goulash, un plat mijoté traditionnellement à base de bœuf, originaire de la Hongrie (avant même de savoir que ce pays existait).
Bien plus tard, j’ai eu la chance d’aller à Budapest, capitale mondiale du goulash (et des sources thermales, des grands fans des choses chaudes longuement marinés, les Hongrois !) Depuis plusieurs années, j’ai rayé la viande de mon alimentation, mais ce n’est pas une raison pour me priver d’une version revisitée très satisfaisante de ce met délicieux. En plus, ça se congèle. J’adore en faire de grandes quantités, pour les ressortir quand je n’ai pas trop le temps (et/ou l’envie), et me dire « mais qui est cet être incroyable qui m’a préparé ces petits plats fort délicieux » sachant pertinemment que c’était moi-du-passé, mais ça fait plaisir, pareil !
Ingrédients
- 2 tasses d’oignons hachés
- 2 poivrons rouges, coupés
- 1 grosse carotte
- Une petite barquette de champignons, tranchés
- ½ tasse de PVT [Protéine végétale texturée] *
- 6 grosses gousses d’ail, émincées
- 2 c. à soupe de graines de carvis
- 3 tasses de bouillon de légumes (ajoutées à différents moments)
- 1 c. à thé de sel
- 3-5 c. à soupe de Paprika (non-fumé)
- 1/4 tasse vin rouge sec
- 8 petites patates à chair jaune, coupées en deux
- Une canne de tomates en dés
- 1/2 c. à thé de poivre
- Persil frais (ou congelé), à ajouter au moment de servir
*La PVT est faite à partir de farine de soya. C’est un ingrédient sec et versatile qui se conserve dans le garde-manger. C’est un sous-produit de la production de l’huile de soya, ce qui en fait un aliment antigaspillage ! On le retrouve en gros ou petits flocons.
Pour le réhydrater, on peut le faire cuire dans du bouillon ou directement dans le plat/soupe/mijoté/sauce. J’aime en ajouter dans ma sauce à spag, mon chili, goulash etc. On peut aussi en faire des supers tacos végés, à suivre dans une prochaine chronique, peut-être bien.
À déguster tel quel avec un peu de crème sure comme un mijoté, ou avec du riz ou des pâtes
Préparation
- Couper d’abord tous les légumes, tout ira plus vite ensuite
- Ajouter les légumes coupés [sauf les patates et la canne de tomates] à une grande casserole chaude avec un peu d’huile. Avec SEULEMENT une tasse de bouillon de légumes et une demie c. à thé de sel. Mettre le couvercle lorsque le liquide commence à bouillir. Laisser cuire à feu moyen pendant environ 8 minutes, jusqu’à ce que les légumes soient tendres et que le bouillon soit évaporé complètement. Attendre que tout le liquide soit parti avant d’ajouter le vin permet de garder la sauce plus épaisse à la fin.
- Ajouter le paprika, les graines de carvi et le vin. Mélanger et laisser cuire encore 3 minutes.
- Ajouter les patates, la canne de tomates, le reste du bouillon, la PVT et une autre ½ cuillère à thé de sel. Dès que ça bouille, couvrir, réduire le feu à doux-moyen et compter 15-20 minutes, jusqu’à temps que les patates sont tendres, mais pas pâteuses. Rectifier l’assaisonnement au besoin. Servir.