Solutions pour garder un toit sur la tête : Socialiser le logement locatif et construire du logement social

Date : 19 avril 2021
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Rien ne va plus sur le marché du logement locatif les locataires qui ne paient pas leurs loyers se font expulser, ceux qui paient se font expulser aussi. Tous les locataires paient trop cher pour se loger.

Rien ne va plus sur le marché du logement locatif les locataires qui ne paient pas leurs loyers se font expulser, ceux qui paient se font expulser aussi. Tous les locataires paient trop cher pour se loger. Les propriétaires expulsent illégalement sans passer par le Tribunal du logement qui réagit avec un an de retard et la police se décharge de sa responsabilité sur le Tribunal administratif du logement, refusant à faire respecter le code civil et le code criminel.

Ne pas déménager

Si votre logement n’est pas dangereux pour votre sécurité ou votre santé, l’Association des locataires vous recommande de renouveler votre bail et de ne pas déménager. Car la pénurie de logement fait qu’il y a un logement vacant pour 400 locataires qui en cherchent, les logements offerts sont plus onéreux que ceux qui sont occupés, vous pourriez vous retrouver sans logement.

La marchandisation du logement l’enfer… pour les locataires

L’immobilier est en feu… des profits énormes sont espérés par les requins de l’immobilier, dans le logement locatif. Même les taudis augmentent rapidement de prix après des réparations esthétiques. Si le propriétaire est prêt à investir ou à faire semblant de le faire, le Tribunal administratif du logement va permettre au propriétaire s’il est dans les délais d’expulser ses locataires en échange d’une indemnité donnée à chacun des locataires qui est en moyenne de trois mois de loyers et les frais de déménagement.

Pour s’éviter ces frais des propriétaires et gestionnaires d’immeubles tentent de faire peur pour que les locataires partent d’eux-mêmes, ils les intimident sachant que c’est difficile à prouver. Ces propriétaires font vivre l’enfer à des locataires qui n’ont rien fait pour mériter ça.

Les femmes sont en majorité comme locataires, beaucoup vivent seules avec ou sans enfant, leur revenu souvent inférieur aux hommes leurs créent une difficulté supplémentaire à trouver et conserver un logement. Le rapport d’autorité entre propriétaire peut être l’occasion de harcèlement et d’abus sexuels. Du sexe en échange de lieux pour habiter, cela existe malheureusement.

Solutions : la socialisation du parc de logement locatif privé et la construction massive de logement social

Le logement social aurait pu être une solution, mais les gouvernent Québécois et fédéral n’investisse presque plus. Un plan de construction en cinq ans de 50 000 nouvelles unités de logement social dont 300 unités par année pour Sherbrooke est revendiqué par l’Association des locataires de Sherbrooke.

La socialisation c’est nationaliser le logement privé du parc de logements locatif pour permettre à tous et toutes d’avoir un toit sous contrôle social : HLM, OSBL, Coopératives. C’est la solution pour ceux qui habitaient sous un toit et se voient aujourd’hui privés du droit au logement de manière sauvage ou insidieuse, plus de 17 000 locataires paient plus de 30 % de leur revenu pour se loger et ce chiffre augmente rapidement. Pour l’Association des locataires de Sherbrooke, le logement c’est d’abord un droit avant d’être une marchandise. On ne laissera pas les locataires pauvres se faire discriminer pour sa condition sociale ou les locataires plus jeunes par la façon qu’ils ou quelles s’habillent.

Le logement devient une loterie ou les ménages – locataires vulnérables échouent à se loger. Le logement ce ne doit être un privilège pour personnes riches et/ou de bonnes familles.

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