DEPUIS PLUSIEURS DÉCENNIES, LA MONDIALISATION A ACCENTUÉ LE PHÉNOMÈNE DE LA MIGRATION INTERNATIONALE, SANS QUE LE RESPECT ET LA DÉFENSE DES DROITS DES PEUPLES ET DES INDIVIDUS CONCERNÉS NE LEUR SOIENT GARANTIS. DANS LE MONDE, IL Y A 272 MILLIONS DE MIGRANT.ES, COMPRENANT PRÈS DE 26 MILLIONS DE RÉFUGIÉ.ES. CES PERSONNES EN MIGRATION SONT LE REFLET DES NOMBREUSES INJUSTICES, NOTAMMENT LES INÉGALITÉS CROISSANTES, LA PAUVRETÉ, LE CHÔMAGE, LA CORRUPTION, LES INTERVENTIONS ÉTRANGÈRES, LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES ET LES GUERRES.
Presque tous les pays sont touchés par la migration, que ce soit en tant que pays d’émigration, de transit ou d’immigration. L’ex-secrétaire des Nations unies, M. Kofi Annan, avait mentionné : « Nous devons nous pencher sur les multiples dimensions de l’enjeu que représentent les migrations, car il concerne des centaines de millions de personnes ».
La date du 18 décembre représente une date symbolique importante, puisque nous soulignons la Journée internationale des migrant.es. C’est l’occasion de réaffirmer et de promouvoir leurs droits ainsi que leur contribution.
La Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs et de toutes les travailleuses migrant.es et des membres de leur famille, mise de l’avant par l’Assemblée générale des Nations unies, est un texte daté du 18 décembre 1990 visant à mieux protéger ces personnes. Cette Convention est entrée en vigueur en 2003, soit treize ansplus tard, après l’atteinte du seuil symbolique de ratification de vingt pays.
Elle doit normalement servir de guide pour la promotion des droits des travailleurs et des travailleuses migrant.es dans tous les pays. Elle ne crée pas de nouveaux droits, mais vise à garantir l’égalité de traitement, ainsi que les mêmes conditions de travail.
Pourtant, malgré cette Convention, la précarisation des droits des migrant.es a continué de s’accentuer. Face à cette dégradation, l’ONU a décrété la date du 18 décembre comme étant la Journée Internationale des migrant.es pour attirer l’attention sur la Convention et sensibiliser davantage la population et les gouvernements au visage humain de cette migration et pour forcer les pays récalcitrants à agir. Les États ne doivent pas rester sourds à ce rappel. Actuellement, les pays signataires proviennent en majeure partie d’Afrique, de l’Amérique centrale et du Sud, de l’Asie, mais aucun de l’Amérique du Nord ou de l’Europe…
La migration économique est devenue un incontournable planétaire et est en constante augmentation. Nous avons beaucoup de main-d’œuvre migratoire qui transite par le biais de programme pour les travailleuses et travailleurs qualifié.s, les travailleurs et les travailleuses agricoles, les travailleuses domestiques, etc.
La défense des droits humains a une portée universelle et ne peut exclure les personnes migrantes.Notre organisme est préoccupé par les situations abusives, discriminantes et inéquitables et milite activement pour une amélioration des conditions de travail et de vie de ces personnes.