Bien sûr, c’est par du développement, partout sur le territoire, en périphérie, les jeudis et vendredis soirs et les fins de semaine. Mais là, on dira qu’il faut de l’argent, et l’argent, il sert à autres choses ces temps-ci.
Néanmoins, il existe plein de petites choses, pas cher, qui peuvent faire en sorte qu’on est content d’utiliser le transport en commun régulier. Comme pouvoir attendre dans un abribus bien propre, parce qu’il y a une poubelle à côté de l’abribus. Comme avoir des chauffeurs accueillants et intentionnés auprès de la clientèle, qui ne sont pas occupés à parler constamment dans leur cellulaire. Comme avoir des arrêts bus protégés où il n’y a pas de stationnements qui empêchent les autobus de se rapprocher des trottoirs pour que ce soit plus facile d’embarquer et de débarquer. Comme pouvoir s’asseoir partout dans l’autobus, en se sentant en sécurité, en sachant qu’il y a plein de poteaux pour se tenir bien solidement. Comme avoir des trottoirs, arrêts et abribus bien déneigés l’hiver. Comme avoir un service à la clientèle à l’écoute des besoins des usagers et dont on sent la préoccupation de remédier aux problèmes soulevés. Comment ne pas admirer de voir un autobus qui « s’abaisse » quand la marche est trop haute pour un usager ou un parent avec une poussette?
On peut être fier d’utiliser le transport en commun quand on sait qu’il est un moyen écologique dans une ville où il y a trop d’autos, et qu’il peut être amélioré. Amélioré, par exemple, par des voies réservées aux heures de pointe, du centre-ville du vieux Sherbrooke au coin King-Jacques-Cartier, faisant partie du nouveau centre-ville.
Le transport en commun régulier sera apprécié et attirant quand il apportera des avantages par rapport à l’utilisation trop répandue des autos qui règnent encore en reines dans notre ville de Sherbrooke. Quand il offrira une « accessibilité » pour tous. Quand il sera une priorité dans le cœur des Sherbrookois et Sherbrookoises !